Pourquoi soutenir l’éducation des enfants ?

 En Inde, les enfants Dhalits sont généralement mis à l'écart et dirigés vers les moins bonnes écoles publiques, celles qui manquent d'infrastructures de base, de salles de classe, de professeurs et d'encadrement, et où ces enfants sont exposés aux mauvais traitements, à la discrimination de la part des enseignants et des autres élèves. La moitié des enfants n'achèvent pas le cycle primaire et moins d'un quart parviennent en fin de secondaire malgré l'aide de l'Etat à l'éducation primaire et la garantie (selon la constitution) d'un accès libre et gratuit de tous les enfants de moins de 14 ans à l'enseignement primaire.  

Le haut taux d’analphabétisme est aussi alimenté par un chômage rampant, l’absence de facilités pour acquérir de la formation et développer un métier.

Les secteurs de la population les plus vulnérables sont les femmes et les enfants.

Traditionnellement, il n’est pas permis aux femmes d’agir librement en société et la majorité d’entre elles sont de fait complètement dépendantes étant donné leur faible niveau d’alphabétisation et que très peu d’opportunités économiques s’ouvrent à elles. Les enfants sont quant à eux souvent forcés de travailler de longues heures durant, toute la journée, car leurs parents ont besoin d’un apport supplémentaire de revenu. 

Enfin, l’école est trop souvent simplement inabordable pour ces familles.

 L'analphabétisme :

L’analphabétisme est l'un des points noirs de la société indienne, qui met en place depuis l'Indépendance (1947) des programmes spécifiques de lutte contre ce phénomène. Lors du recensement de 1991, l 'Inde comptait 47,8 % d'analphabètes avec un fossé entre hommes (37,1 %) et femmes (62,9 %), entre zones urbaines et rurales et entre castes.

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Dernière modification : 30 août 2005